mar. Jan 9th, 2024

24 nouveaux cas confirmés de Sida en 2013 à Sidi-Bel-Abbés.

Dans un récent bilan dressé par les services de la santé de la wilaya de Sidi-Bel-Abbés, ce sont quelques 24 nouveaux cas qui ont été dépistés positivement à travers la wilaya et ce depuis le premier janvier et jusqu’au mois de novembre 2013, un chiffre en nette régression par rapport à l’année de 2012 où 74 cas furent dépistés positivement.

A noter que ces nouveaux 24 séropositifs, sont tous âgés de moins de 40 ans dont la moitié sont de sexe féminin et tous contaminés sexuellement, ces sidéens ont été pris en charge gratuitement au niveau du CHU Hassani Abdelkader, avant leur transfert vers le centre d’Oran qui est la structure de l’Ouest Algérien chargée de la lutte contre le VIH/Sida et également le centre de prise en charge thérapeutique et de suivi de tous les sidéens de cette région du pays.

Ceci étant, il serait important de savoir que si la prise en charge thérapeutique du sidéen est gratuite, elle ne l’est pas pour l’état car selon des estimations, le cout du traitement s’élève à 50 millions de centimes par malade et par an, ceci sans compter les tests biologiques qui permettent le suivi de l’évolution de la maladie à l’exemple du test de la charge virale dont le prix avoisine le million de centimes.

A l’échelle nationale, le nombre de cas recensé et traité est de 3200, ceci pour dire que depuis 28 ans, date de l’introduction du virus VIH en Algérie, le virus reste actif malgré la prévention et la prise en charge de cette maladie, un état des lieux qui recommande que le tabou soit cassé et qu’une mobilisation générale soit effective enrôlant tous les acteurs de la société de l’imam à la mosquée aux services de sécurité en passant par les medias, les établissements scolaires, la société civile, les centres de santé et les organismes de l’état, car il est impératif de croire que la guerre contre ce virus doit être menée maintenant par les moyens de l’information et de la prévention, les seuls d’ailleurs existants pour stopper son évolution et pourquoi pas arriver un jour à un zéro nouvelle infection à VIH et à un zéro décès lié au sida.

 

Docteur HOCINE Fouad