Les Echos De Sidi Bel Abbes

Entre des murs fissurés et sous le joug de l’indigence, souffre  le malade « Laaziz », au douar Ouled El Arbi.

En sortant du lot des misères et de la précarité,  que nous dévoilent, les habitants de « Ouled Belarbi »,l’on s’enfonce, dans celui de la souffrance de la maladie et de l’absence de réel soutient social. Et dire que nous nous trouvons en 2019, et que malgré tout, ils existent des citoyens souffrant  non seulement, des nombreuses insuffisances et préoccupations  de la précarité et du quotidien, mais sont également entre les griffes de  certaines  pathologies, qui  nécessitent des moyens  et de l’accompagnement.

Devant ce tableau de misère, nous jugeons de notre devoir d’approcher ce quotidien pour mesurer les contraintes qui pèsent sur  certaines familles, qui vivent dans cette géographie, de la pauvreté, dans le monde rural et  d’en faire part aux autorités concernées  et autres partenaires sociaux ou associatifs.  Et c’est en  visitant des maisons  de l’ère du moyens âge, qui servent d’abri aux pauvres sans ressources, de ce  douar délaissé, que nous avons été introduit dans  un  semblant de logis,  cachant, une famille de  9 personnes, avec un  ex chef de famille de  68 ans, allongé dans un coin de cette supposée chambre , au mur fissurés et au plafond  menaçant  l’effondrement . Une famille vivant dans la  totale  pauvreté avec un revenu mensuel de 6000DA et la charité des autres. Une famille, vivant sous l’effet des aléas de la  nature été comme hivers, en compagnie du danger des  reptiles  et autres animaux menaçant.

Cette personne  malade, qui nous regarde, comme « une bouée de secours » , se trouve allongé depuis des année dans un état  aggravé, par  plusieurs maladie, qu’il ne peut traiter par manque de moyens  financier et absence d’aide. Il est alité, terrassé par les escarres, faisant ses selles sans protection avec des couches, éliminant  son urine avec un tube de plastique, déversant dans une bouteille de plastique au lieu d’une poche. a cela s’ajoute d’autres problèmes tels que fatigue, manque de force, troubles du sommeil, douleur, mal-être physique, que  supporte et font avec tant bien que mal, les membres de sa famille Laaziz

 Les familles  en grande précarité peuvent se retrouver dans l’impossibilité de subvenir à leurs besoins les plus essentiels, notamment alimentaires, mais devant la maladie,  elles sont perdues, si aucun secours  et soutient moral, ne leur est apporté.

Aussi avec la conviction que les petites initiatives comme les plus grandes ont leur importance, nous nous donnons pour mission , d’en informer  la santé, la DASS et les associations humanitaires  d’intervenir en faveur des personnes fragilisées, vieillissantes ou souffrant d’infirmités tel que Mrt Laaziz du douar « Ouled El Arbi »  en lui apportant les besoins en « consultation périodique, par le système des visites  à domicile, que l’on croit exister, par la dotation en « couches », par l’aide alimentaire et autres actions de soutient.

 Dans ce type de famille,  s’accumulent,  diverses sources de vulnérabilité  et des difficultés sociales, notamment matérielles, qui s’allient, pour  accentuer, le cortège de distorsions relationnelles, au sein de la famille et  la société.

Ayant pénétré, cette grande atmosphère de pauvreté  et de maladie nous n’avons que nous-mêmes à offrir avec notre  vulgarisation  professionnelle, certaine dans notre champ,  avec l’espoir venant des autres et les aides qui apparaîtront peut-être .

Par K.Benkhelouf