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La localité de Tabia renoue avec l’investissement privé : une station d’essence est lancée en attendant un centre de contrôle technique.

022 La commune de Tabia, distante d’une vingtaine de kms de chef-lieu de wilaya est considérée comme une zone démunie en  dépit de ses potentialités avérées que lui a conférée la nature, le chômage frappe de plein fouet les différentes tranches d’âge particulièrement  celle des plus jeunes, pour ceux qui ont la chance d’accéder à ce privilège en dehors des différentes administrations étatiques, ils sont soit recrutés dans le domaine de l’agriculture, du transport, de la fabrication de matériaux de construction, le bâtiment ou dans les carrières d’agrégats situées à quelques kms de là, à Sidi Ali Benyoub, à vrai dire pas aussi suffisant pour pouvoir absorbé un chômage galopant, ceci dit, depuis quelques mois déjà et depuis que le nouveau wali a pris l’heureuse initiative de relancer tous les projets qui jusque-là étaient à l’arrêt pour divers motifs, la comme de Tabia semble renaître de ses cendres et reprendre le chemin du développement avec un nouveau souffle et une meilleure visibilité.

 Mais ce qui a attiré notre attention en voulant faire un reportage sur les communes dites pauvres, c’est cet engouement de  l’investissement privé pour cette zone située au Sud de la wilaya, l’exemple parfait serait cette grande et belle station d’essence bâtie sur une assiette foncière de 3200 m2, située à la sortie du village, aux abords de la route nationale N° 95, appartenant à un privé du nom de Benayed Mohamed, qui comprend en plus des locaux servant à l’administration et à la gérance de cette station, d’autres locaux en cours de réalisation à savoir, une station de lavage pour différents types de véhicules, un cafétéria, un restaurant et une salle de prière, cette belle infrastructure flambant neuf, dès sa mise en service a recruté 13 ouvriers, tous des jeunes du village, selon les propos du gérant, Mr Mechab Hamiche, ces nouvelles recrues assureront un service H 24 et 7 jours sur 7, d’autres jeunes seront également recrutés (environ 10) dès la mise en service des autres infrastructures attenantes et dont les travaux de réalisation semblent bien avancés.

 L’investisseur privé ne semble pas s’arrêter en si bon chemin puisque selon ses dires, il n’attend que la possession d’une assiette  foncière mitoyenne à la station d’essence, appartenant à un privé, d’un hectare environ pour lancer un autre projet celui de réaliser une station de contrôle technique de véhicules lourds, un projet ambitieux qui va non seulement aider à résorber le chômage au sein de la localité de Tabia mais également va incontestablement aider à répondre à une forte demande des utilisateurs de camions dans une région où ces engins font de jour comme de nuit, des va-et-vient incessants entre les différentes stations d’agrégats et leur destination finale.

Voilà un bel exemple, d’un investisseur privé qui a su frapper d’une pierre deux coups, créer de la richesse  en aidant au développement d’une zone déshéritée et par la même occasion recruter localement de la main d’œuvre jeune chose qui est rarement courante dans le secteur étatique tous secteurs confondus, il reste cependant que  d’autres investisseurs osent aller investir dans des zones déshéritées à l’exemple de Mr Benayed, pour participer à l’effort national de lutte contre le chômage.

Fouad. H               

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