28 septembre 2024

La société civile ou l’autre force de proposition à revaloriser localement.

photo (14)Le jeudi 7 février, l’auditorium de l’université Djillali Liabes de Sidi-Bel-Abbès, a abrité une rencontre-débat sur les ordures ménagères et leurs impacts négatifs sur l’environnement, en présence des premiers responsables de la ville ainsi que de la société civile représentée par un ensemble d’associations connues pour leur activisme sur la scène de la Mékkera.

 

Cette conférence-débat avait pour mission de discuter de l’épineux problème des ordures et saletés qui envahissent nos cités et nos villes, mais aussi d’entamer un sérieux travail de fond loin des improvisations stériles.

 

Les intervenants étaient nombreux, de même que les sujets ayant relation directe avec le thème choisi pour cette 9ème conférence initiée par l’université et dédiée au problème de l’heure de la société.

 

photo (25)La société civile s’est remarquée par son intervention de qualité d’abord par son apport fort appréciable sur le plan de l’organisation de cette manifestation, ensuite par l’innovation dans les idées prometteuses et d’avenir à mettre au devant de la scène, afin qu’elles soient enrichies et taillées à la mentalité et au comportement du citoyen Algérien.

 

Jeunesse volontaire par son audace et son franc-parler a suscité quelques irritations de la part de certains responsables, la société civile par ses associations et ses comités de quartiers a crevé l’abcès en allant droit au but pour pointer du doigt le maillon faible de la chaine.

 

photo (16)C’est ainsi que lors de son intervention, Monsieur Ouired Abbes, président des comités de quartier de la ville de Sidi-Bel-Abbès, a rappelé les autorités des multiples propositions formulées par la société civile lors des différentes réunions organisées par le passé bien avant les décisions du chef du gouvernement concernant l’assainissement des villes Algériennes.

 

 

Il dira à ce propos que nos alertes ne furent pas intelligemment prises en considération d’où l’inévitable situation chaotique que nous endurons tous aujourd’hui.

 

L’autre intervenant en l’occurrence, Monsieur Chadli Ahmed, président de quartier à Ben Hamouda, a axé sa parole sur la nécessité d’inclure la société civile dans les sphères décisionnelles locales pour la simple raison que celle-ci doit être revalorisée à sa juste valeur et doit être considérée comme une réelle force de proposition car toute décision doit avoir l’adhésion des riverains faute de quoi elle ne vaudra que le prix de sa rédaction.

 

044Beaucoup de choses ont été dites, certains propos allant dans le sens souhaité par les «objecteurs de consciences» dans une pseudo guerre déclarée contre l’incivisme et l’insalubrité citadine, par contre d’autres expressions verbales ont été à l’antipode d’un mal qui s’est profondément enraciné et honteusement banalisé dans nos mœurs de tous les jours.  

 

Fouad. H.

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