lun. Jan 8th, 2024

Le jardin public ( jnane Beylek) belabésien à l’ère de la médiocrité !!!

Le jardin public (jnane Beylek) est pour Sidi-Bel-Abbès ce que le central Park est pour New-York: c’est pourquoi sa prise en charge est une priorité des priorités. Ce lieu de divertissement et de détente  compte  parmi les sites les plus fréquentés par la population particulièrement durant la période d’été et de printemps, en effet nombreuses  sont les familles ou qui s’y rendent pour se délecter du charme et de la beauté du paysage tant convoités ; toutefois l’ écrins de verdure qui fut jadis la fierté de la ville est  devenus au fil du temps attristant,  l’état du site se dégrade de en jours en jour , il est dans un état de délabrement ,   il ne bénéficie plus aujourd’hui d’aucune attention particulière des responsables  concernés ( Environnement , la commune) , qui assistent à la dégradation de ce patrimoine sans procéder à une  intervention .

Après le scandale retentissant du bradage illégal du patrimoine communal et la tentative ratée de la vente du manège à un richissime homme d’affaire et après  les multiples manœuvres ayant conduit à l’agonie du lac de Sidi Mohamed Benali, nous sommes aujourd’hui devant un autre scénario pour compléter cette triade de mauvaise gestion qui frappe de plein fouet notre cité comme une malédiction véhiculée par des esprits négatifs dépourvus de tout sens de l’intérêt citoyen et/ou de la bonne gestion de la chose publique. Le manège, le lac et le jardin public sont les trois lieux de repos et de détente, par excellence, de la population Belabbésienne et la logique, de tout responsable, élu ou nommé, est de veiller à ce que ces 3 lieux soient préservés et correctement entretenus pour assurer en permanence, la quiétude de la population et son épanouissement.

Maintenant que le jardin public est devenu par la force de la bêtise humaine l’unique destination de détente des familles Belabbesiennes, tramway aidant, les premiers responsables de chef-lieu de Wilaya ont eu l’occasion de constater de visu l’état des lieux de l’unique poumon de la ville de la même manière qu’ils ont 

eu l’opportunité de connaître les causes réelles ayant conduit, l’historique jardin public de Sidi-Bel-Abbès vers le chaos. Y-a-t-il une ouïe attentive et réceptive parmi celle de nos décideurs afin de prendre les bonnes décisions pour sauver le jardin public d’une descente aux abysses? Nous avons tant décrié le scandale du manège et également celui de l’agonie du lac et nous sommes aussi et toujours mobilisés pour en faire de même pour le jardin public jusqu’à ce que justice lui soit rendue. A noter enfin, que c’est le moment de réfléchir à un plan de reboisement pour remplacer les arbres morts déracinés et certains espaces   restés glabres.

H.Fouad