28 septembre 2024

Le projet d’une annexe de l’APC à Sidi Ben Adda fait des mécontents

Les habitants sollicitent le ministre de l’intérieur

 Une pétition signée par une quarantaine de personnes jusqu’à maintenant et ce en attendant d’autres porte sur le refus de la population locale de voir la place publique de la localité transformée pour abriter une annexe de l’APC. « Nous vous demandons de bloquer la mascarade de la mairie de Sidi Ben Adda », tel est l’intitulé de la pétition en circulation actuellement et dont les initiateurs comptent recueillir un millier de signatures qi représenteront les 15 000 âmes de la localité. Il est rappelé je cite : « Mme le Wali d’Ain-Temouchent a décidé d’édifier l’annexe de la mairie de Sidi Ben Adda en lieux et place de la stèle des Martyrs. Outre qu’il existe des espaces libres qui s’y prêtent aisément, ce choix est une aberration et une injure à leur mémoire. Si cette mesure venait à être mise en exécution, elle aurait pour effet de dénaturer l’harmonie de la place centrale de notre village. Attachés à notre patrimoine, nous déclarons notre opposition à ce projet déraisonnable et vous demandons d’user de votre pouvoir pour y surseoir définitivement. » Le rédacteur de la pétition met en relief « l’absence d’écoute de la part des autorités wilayales ainsi que les élus communaux en dépit de l’insistance de nombreux citoyens, ont bien essayé de dissuader Mme le Wali de réaliser ce projet en cet endroit précis ».

Le rédacteur de cette correspondance s’interroge : « Mais quel est le poids d’une APC dans de pareilles situations. A-t-elle quelques chances de faire entendre sa voix, à moins d’une démission collective ». sur le projet controversé, il dira : « d’ailleurs, on n’a pas attendu que le dossier du projet de rénovation  de la Mairie soit ficelé pour entamer les travaux préparatifs. Une large excavation à été creusée sur le côté droit du siège de l’APC ; elle est destinée à recevoir la stèle des Martyrs située sur l’autre flanc. Lorsque ce travail sera terminé, on passera à la deuxième phase qui consiste à lancer l’appel d’offres pour le choix du bureau d’études chargé dudit projet ». la pétition en question rappelle cette préoccupation de la population locale par leur crainte de voir la place centrale du village dénaturée. « Cet espace, lit on dans la pétition, constituait jusqu’aux années 90 un espace fleuri de roses et de plantes ornementales qui faisait réputation alentour ».

Mahdi Djamel.

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