Les Echos De Sidi Bel Abbes

Le recteur de l’université Djilali Liabès .Khalfi Ali sort de son silence.

L’ Interview  accordée  par le recteur  de l’université Djilali Liabès.  khalfi Ali  ,   dont il a levé le voile à notre journal sur l’état de situation des travaux d’aménagements engagés à l’ I.T.M.A  site situé à l’entrée de la ville de Sidi-Bel-Abbès, qui représente un emblème pour notre région, il se devait d’avoir les marques de prestige à la mesure de son histoire et de sa symbolique.

Le recteur nous fait part d’une copie  de la correspondance qui a été adressée au wali en date du 05/01/2016 évoquant  l’état de situation de l’université Djilali Liabès qui connait un essor remarquable constaté sur le terrain  par les observateurs tant locaux qu’étrangers.  Apportant  une preuve de cela, qu’ils ne  trouveront  pas meilleur témoin que la place de leader à l’échelle nationale et maghrébin, décroché par leur établissement.

Dans le même contenu du rapport Mr Khalfi  a rappelé le chef de l’exécutif de  la visite effectuée en 2014 par le  directeur du développement et de la prospective du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique qui a,  après constat , pris la décision de planifier une opération d’ aménagement de l’entrée officielle qui souffrait, en l’occurrence le portail métallique, usé par la rouille ,exposé aux intempéries et aux inondations lui causant  des dommages irréversibles. Ce portail hélas a fait l’objet de commentaires et propos irresponsables de personnes mal intentionnées, nous attribuant des actions malveillantes pour cet établissement.  Le portail en question s’est trouvé à la limite du passage des véhicules suite à l’élargissement de la route située a l’entrée de la ville, devenue depuis lors une double voix.

Dans le même contexte, Mr Khalfi a tenu par un langage franc et sincère  informer les citoyens belabésiens, que le portail en question est confectionné en tube d’acier noir et non  en fer forgé comme prétendu. Il n’est ni un ouvrage de grande envergure ni encore moins une œuvre artistique pour être qualifié de patrimoine national. Toutefois, une fois restauré, ce portail sera intégré dans la collection des objets exposés au musée de l’agriculture.

Pour hisser le site au rang qu’il mérite,  l’étude  a prévu de récupérer  la  parcelle de terrain mitoyenne à la roseraie, d’un parking sous-jacent à l’aire de stationnement déjà existante.

En ce qui concerne la roseraie, « centenaire », celle-ci n’a jamais fait l’objet d’aucune destruction, bien au contraire, il lui a été accordé le soin nécessaire pour son entretien et son repeuplement.une roseraie abandonnée en 1998 qui lui a fallu une opération de plantation de nouveaux plants pour la restaurer.

Quant au restaurant qui, selon certains a été transformé en salles de conférences, il est nécessaire de noter que l’espace en question existe dans la réalité sous forme de deux espaces, le premier accueille un restaurant quant au second il a été aménagé pour abrité une salle de conférence.

Arrivés  au terme de l’entretien, Mr Khalfi nous a fait savoir que l’espace de vie de l’université Djilali Liabès se doit être un lieu convivial. Cela ne pourrait se faire sans une amélioration du cadre de vie de notre communauté, chose pour laquelle nous avons œuvré pour l’embellissement de toutes les facultés, faisant d’elles un espace vert attrayant par l’entretien continu des arbres, des jardins, des façades et murs d’enceintes.

O.A.