27 septembre 2024

Les  Habitants d’ Ain Aden, révoltés, par l’oubli.

A l’occasion de  la visite de commémoration de  l’assassinat des  12 enseignantes tuées  par la  horde sauvage du terrorisme, nous avons été sollicité par  la population  d’écouter et de transmettre, une fois encore, leur préoccupations  aux responsable de la wilaya, pour espérer se faire entendre et obtenir  des solutions. Les habitants de cette contrée, dirigent leur accusations en direction du  maire qui a plusieurs mandats aux règnes de  l’A.P.C,  pour ne se servir que lui-même et les siens, qui s’inquiète très peux   de l’état du village et de sa population qui  se trouve mis dans l’indifférence totale

Malgré les sit-in de protestations effectuées pour mettre à jour leurs conditions de vie au quotidien, qui ne s’améliorent pas mais persistent d’avantage,  c’est le silence total. Ces habitants désespérés  ont tentés  de dialoguer  avec  le maire, mais ce dernier ne s’intéressant nullement  à leurs nombreuses  préoccupations, avec des  promesses  pour faire endormir et  qui  ne  se réalisent pas. « Ain Aden est un  petit royaume, pour ceux qui la dirige et  l’autorité locale et celle de la daïra,  ne nous écoutent pas et nous déconsidèrent  totalement » criera un  Viel habitant.  A la suite de l’absence d’écoute, les habitants, avaient décidés de   bloquer  l’activité de la mairie durant 3 jours, à la suite de laquelle une  commission a été déléguée, sans qu’aucune suite, ne soit  donnée. Ils ont alors demandé d’être reçu par le wali, il accepta de recevoir  une délégation, mais  sans  aucune suite de sa  part, rien de ce qui a été  promis n’a été réalisé. Ils ont rappelé que ce maire  était aux règnes de l’A.P.C depuis 17 ans, sans qu’il n’apporte du concret aux préoccupations citoyennes et à la commune elle même. Ils ont  réclamés, une enquête sur la gestion de ce maire qui règne en maitre absolu  et ont demandé son départ et celui de tous les membres de l’A.P.C. Une attente de  5 mois de cela, sans qu’un  semblant d’espoir n’apparaisse.

Leurs problèmes  se rapportent au manque de logement. Des dossiers qui sont établis depuis des années sans aucune satisfaction, donc l’exemple de ce  chef de famille avec  handicapé, qui occupe  un vestiaire du stade et duquel, il est pourchassé. D’autre vivent le calvaire avec  leurs enfants dans la précarité totale. Par contre certain occupent  des  logements de l’état, sans être inquiétés. Le chômage, est la raison  qui fait souffrir les jeunes, qui n’ont même pas de lieu de loisirs. Le centre médical est non fonctionnel et  la population par manque de transport doit avoir recours aux clandestins pour transporter leurs malades vers d’autres lieux pour secourir leurs urgences malades. Le bureau de poste ne fonctionne pas, il faut se rendre à Sfisef pour  régler leur problème. Les routes et chemins communaux, ne sont pas aménagés. L’éclairage public est défaillant et parfois inexistant. L’eau est insuffisante, l’assainissement des eaux usées fait défaut.

Compte tenue  du nombre important de problèmes sociaux individualisés,  ces habitants relancent un appel au  wali, pour que  l’on songe à améliorer leur cadre de vie, et qu’il donne suite,  aux promesses faites, afin de  remettre en confiance, cette population, omise que seule la  commémoration de l’assassinat des enseignantes d’Ain Aden rappelle qu’ils existent.

Par K.Benkheloufi

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