Les habitants de la cité « Pont Peri » réclament une enquête : les travaux réalisés ne semblent répondre à aucune étude technique.
La cité de « pont-Peri » qui rappelons-le, est composée de plusieurs blocs de bâtiment où logent 80 habitants, fut construite dans les années 58 par la France coloniale aux abords immédiats de Oued Mekkéra et à 100 m du jardin public, cette cité a connu depuis jadis des désagréments dus aux débordements de cette rivière qui traverse la ville de bout en bout, les crus par la force de la récurrence ont rendu ces immeubles très vulnérables aux aléas des intempéries et du phénomène de l’usure.
Aujourd’hui les propriétaires de ces 80 logements, en dépit de leurs multiples cris de détresse, se sentent littéralement confinés dans un isolement qu’ils qualifient d’insupportable, ayant frappé à toutes les portes après avoir tenté vainement de dissuader la supposée entreprise d’entamer le simulacre d’aménagement sans le consentement du comité de quartier et en dehors de toute étude technique, ont décidé de se confier à notre journal afin d’éclairer les autorités locales sur les graves dépassements commis par la tutelle qui n’est autre que la direction de l’urbanisme et de la construction (DUC). Le président du comité de quartier Monsieur Talha qui était accompagné d’un de ses membres, Monsieur Mahtougui en occurrence, a exprimé son vœu de voir une commission d’enquête diligentée sur les lieux pour constater de visu la qualité des matériaux utilisés mais surtout pour se rendre compte de l’ampleur des dégâts occasionnés par des entreprises qui manquent de professionnalisme et semblent opérer à des ordres verbaux en dehors de toute étude technique établie au préalable. Ces amateurs en travaux d’aménagement, dépourvus d’ordre de mission, ont causé plus de torts à cette cité que de services. Pour étayer leurs propos, nos interlocuteurs nous ont cité, en premier lieu, la mauvaise qualité des matériaux utilisés, le manque patent de savoir-faire en matière d’exécution, le personnel recruté n’est pas formé pour de tels travaux ; Quant au chantier qui fut improvisé pour quelques semaines, il fut souvent abandonné par manquement laissant un tas de détritus jonchant l’entrée et les espaces libres.
Pire encore, les travaux de réfection des toitures ont causé énormément de dégâts aux habitants du dernier étage à l’exemple de cette dame qui a enduré le calvaire pendant plusieurs mois à cause d’infiltrations d’eau pluviale de la toiture de son logement devenue une véritable passoire à cause de travaux mal exécutés et expédiés hâtivement. Aujourd’hui elle s’est retrouvée devant la justice pour demander des dommages et intérêts pour dégâts matériels estimés à plusieurs millions de centimes, alors que le problème persiste encore, contactée par nos soins, la dame s’est dite outrée par ce scandale dans lequel la DUC est impliquée jusqu’au cou, comment peut-on imaginer qu’un responsable de ladite direction ordonne verbalement un chef d’entreprise pour aller entreprendre des travaux sans qu’aucune assurance ne soit contractée ? A tenu à le préciser la plaignante.
Ceci étant, le président de comité de quartier de la cité « pont Perry » a tenu à solliciter ouvertement les autorités locales pour une enquête afin de déterminer avec précision les tenants et les aboutissants d’une affaire qui a tout l’air d’être une grande escroquerie de la part de ceux qui ont donné leur aval et qui ont cautionné une entreprise qui a failli à ses missions de bout en bout et ce, dans le but de rétablir les victimes de cette supercherie dans leurs droits légitimes.
Fouad. H