Lors de nos multiples papiers publiés depuis l’entame des travaux de réfection de la chaussée de la route nationale n° 92, reliant le chef lieu de la wilaya de Sidi-Bel-Abbès à celui de Saida, nous avons attiré à maintes reprises l’attention des responsables de ce secteur sur des anomalies constatées sur le terrain est ce, depuis plusieurs mois.
Ceci a été d’autant plus flagrant que les jours passaient et l’entreprise ayant bénéficié du marché de la réfection du tronçon d’une longueur de 13 km, situé entre la commune de Belarbi (ex: Baudens) et celle de Oued Sefioun en passant par la forêt de Moksi, pataugeait dans la boue et faisait du sur place à longueur du jour, de même que les quelques manœuvres opérées sur cette route ont été d’une gravité extrême pour les usagers et catastrophiques pour l’état général du tronçon routier et le patrimoine forestier du voisinage, ceci est d’autant plus graves que ca émane d’une entreprise retenue pour son « expérience » dans le domaine des grands travaux routiers.
Nous avons signalé à l’époque (4 mois) à qui voulait bien entendre que cette entreprise avait démarré son activité d’une manière loin d’être qualifiée de professionnelle est pour cause, les plaques de signalisations étaient absentes, la présence humaine sur le chantier était très insuffisante et le nombre d’engins pour aborder ce terrain meuble et fortement accidenté était insignifiant comparé à ceux des deux autres entreprises, elles aussi sélectionnées pour leur savoir-faire.
Ceci étant, la première alerte est venue de notre journal, puis quelques semaines après et lors d’une visite inopinée du chantier de l’ex Wali, Fehim Yahia, la seconde alerte a été donnée, et ce jour là le haut responsable a sévèrement critiqué le patron de l’entreprise pour les mauvaises prestations constatées de visu sur le tas, un carton rouge qui présageait de changements imminents pour un choix qui sera porté sur une autre entreprise plus sérieuse et plus apte à réaliser les travaux dans les temps impartis et dans le strict respect des clauses du cahier des charges.
Aujourd’hui les travaux sont à l’arrêt, aucune activité n’est constatée sur les 13 km approuvés par une commission d’attribution de marché qui apparemment a été flouée dans cette affaire, l’entreprise a quitté les lieux laissant derrière elle un paysage désolant, une routé émiettée de toute part, pleine de boue et de nids de poule, un travail bâclé de bout en bout et pour lequel une commission devrait se former pour enquêter sur les modalités ayant été retenues pour sélectionner cette pseudo-entreprise qui n’a rien de professionnel, comme il serait temps de faire une halte pour faire son mea-culpa et réfléchir à de nouvelles procédures plus sérieuses et plus honnêtes pour choisir les meilleurs bosseurs pour des projets d’envergure nationale et cesser le bricolage pour ce qui est de la sécurité des usager de cette route.
Fouad. H
