Le ministre du travail en occurrence Tayeb Louh, était l’hôte de la ville de Sidi-Bel-Abbés pour une journée de travail et d’inspection des différentes infrastructures relevant de son ministère, durant ce lundi 20 mai, le ministre avait dans son programme entre autre, la visite du siège de la direction de la C.N.A.S situé au boulevard Aissat Idir, qui rappelons-le avait été fermé pour cause de travaux de réfection et de relookage pour le hisser au standard d’une vitrine moderne qui reflétera l’effort consenti pour améliorer les prestations de service aux clients de cette caisse, chose louable.
Or, le simple citoyen de la ville de la Mékkera n’a pas cru ses yeux tôt ce matin, en regardant ses élus locaux veiller personnellement aux opérations de nettoiement de tout le parcours que devait emprunter le ministre Tayeb Louh, depuis le siège de la Wilaya et jusqu’au siège de la C.N.A.S, soit le boulevard de Aissat Idir sur toute sa longueur, en mobilisant l’ensemble du personnel de l’APC chargé du nettoiement de la ville aidé semble-il, par ceux qui sont chargés du programme de « blanche Algérie », ceci serait excellent si une telle initiative ne s’est pas circonscrite à la seule journée d’une visite ministérielle et que juste aux alentours du parcours du ministre des cités toutes entières sont abandonnées à leur triste sort selon les déclarations des habitants, où l’éclairage public est défaillant depuis bien longtemps, quant à la saleté, ces habitants en savent quelque chose sur le mode opératoire de leurs élus.
Cette situation que viennent de remarquer les riverains du boulevard de Aissat Idir est unique dans les annales de l’actuelle A.P.C, un excès de zèle qui frôle le ridicule, comment ne pas l’être alors qu’au même moment, ces mêmes habitants ne sont jamais pris en considération pour leurs doléances pourtant légitimes, pour eux, ils se considèrent prioritaires qu’une visite d’un jour car ceux sont eux qui ont voté pour cette assemblée et personne d’autre, alors il serait temps de rendre à césar ce qui appartient à césar.
Karim. F