Une commission ministérielle éminente pour enquêter sur un incendie au centre d’enfouissement technique de Sidi-Bel-Abbés.

Ce que beaucoup des riverains de la Mékkera ne savent pas, c’est l’incendie qui s’est déclenché le lundi 17 juin tôt le matin, au centre d’enfouissement technique situé à la sortie Nord de la ville, près de la route communale qui mène à Zarouala.

Ce centre d’enfouissement, faut-il le rappeler, a été inauguré en 2011, d’une capacité de stockage estimée à 274.000 m3, il reçoit quotidiennement l’équivalent de 437 tonnes de déchets ménagers alors que sa capacité de traitement n’accède pas les 198 tonnes par jour.

L’incendie, dont les causes réelles restent pour le moment inconnues, aurait duré 2 h, et les sapeurs pompiers auraient trouvé une lourde peine pour venir à bout de ces grandes flammes, qui auraient détruit et causé une perte matérielle estimée à 3 milliards de centimes, pourtant selon certaines indiscrétions, l’ingénieur chargé de superviser ce centre aurait émis des réserves au directeur qui n’est autre qu’un ancien APCiste en « retraite » désigné à ce poste par l’ex Wali, quant aux conditions de sécurité défaillantes et les moyens techniques insuffisants.

Suite à ce constat amer de l’état des lieux, l’ingénieur en question aurait subi les foudres du chef suprême par une suspension en bonne et due forme, le directeur du dit centre qui rappelons-le n’a aucun diplôme ayant relation avec le monde de l’environnement, s’est fait piégé quelques jours après par un incendie qui va certainement le mettre dans une situation peu confortable devant la commission qui devrait être dépêchée d’Alger pour élucider l’imbroglio provoqué par un manque de savoir-faire patent d’un directeur qui n’aurait en aucun cas du être repêché d’une douce retraite pour lui confier une gestion d’un domaine qui mérite connaissances, habilité, agilité, savoir-faire et esprit d’équipe.

Karim. F