Menace environnementale et sanitaire causée par les brochettes qui envahissent les quartiers de Sidi Bel Abbes.
Pendant le mois sacré de Ramadhan, des pratiques commerciales illicites surgissent en réponse aux attentes des citoyens.
L’explosion de la vente des brochettes sur les trottoirs et des magasins destinés à une autre activité commerciale, a refait cette année encore son apparition dans différents quartiers de la ville. Une virée dans les dédales de la capitale de la Mekkera confirme que cette pratique est bel et bien ancrée dans les us. Des tables de fortune parfois dotées d’un présentoir en verre sont mises sur la chaussée dès la rupture du jeûne.
Les feux de braise sont déjà allumés attendant les premiers clients. Ces derniers font leur apparition à la première heure de la soirée. Juste à la fin de la prière des Tarawih.
A se demander si ces personnes ont bel et bien ingurgité un repas chez soi. Avec les premières commandes, la fumée montante titille les papilles des passants. Une invitation sans détour notamment pour les plus jeunes. Comme le sel, l’odeur des brochettes montent au cerveau, piégeant les citoyens au point de faire fi des conditions dans lesquelles sont préparés ces mets. Dans le quartier de Hai El Madina EL Mounaouara à la rocade Sud longeant l’hôtel EDEN ,ainsi qu’à la cité Mimoun (Soug ellil) a forte densité , des jeunes sont déjà là dans un bout de trottoir, le barbecue érigé sans oublier des cartons pour attiser le brasier. Dans le présentoir en verre, des brochettes de dinde et de merguez sont soigneusement alignées sur un tapis de persil. En dessous du présentoir, différentes boissons sont exposées. Les citoyens font la queue pour s’arracher les sandwiches badigeonnés d’une petite couche de harissa, afin de relever le goût. La plupart ne sont certainement pas conscients du danger qui les guette. Mais les commandes affluent. Le prix affiché , la merguez et 25 DA la brochette de dinde) est des plus alléchant. Consommer de telles viandes mal conservées est vraiment risqué pour la santé. C’est l’intoxication alimentaire sévère, peut-être même l’infection botulique qui guette ces consommateurs. Néanmoins, rien ne semble les arrêter ou leur faire changer d’avis.. Ici les prix atteignent le plafond notamment pour la brochette de foie.
Pour les riverains incommodés par ces nuages de fumée dégagée des barbecues, donne un désagrément aux passants où parfois la fumée est dégagée jusqu’au appartement avoisinants causant un malaise aux personnes âgées, bébés, asthmatiques qui inhalent cette fumée suffocante tous les jours, ce nuage qui plane partout jusqu’au grandes artères du centre ville une désolation de visu . « la prolifération de vendeurs de brochettes est une affaire des services de sécurité et aussi du service « santé hygiène et environnement l’APC qui n’ont pas assez d’autorité et de compétence pour mettre un terme à cette activité interdite qui met en danger la santé des citoyens ».
La propagation de ces commerces n’est possible qu’avec une demande sans cesse importante et une consommation effrénée des brochettes devenues le repas du s’hour attitré des jeûneurs.
Par: O.Abbas
