mar. Jan 9th, 2024

Le tourisme écologique à Sidi-Bel-Abbés : un créneau porteur à promouvoir.

La wilaya de Sidi-Bel-Abbés, se targue d’avoir un riche patrimoine forestier, en plus de sa situation géographique stratégique située au centre et à équidistance des autres wilayas de l’Ouest Algérien.

Ses nombreux atouts, ont été, faut-il le rappeler, depuis jadis sous estimés et mal exploités, à l’image du lac Sidi M’hamed Benali, la forêt et le barrage de Oued Sarno, la forêt de Bouhriz, le mont de Tessala, la forêt de Moksi et celle de Ain el Karmoud, relevant de la circonscription territoriale de Sfisef.

Or, ce patrimoine touristique riche et diversifié, semble renaître de ses cendres de façon spontanée est ce, suite à engouement jamais égalé par le passé des familles Belabbesiennes,  c’est ainsi que durant les week-end et les jours fériés, plusieurs familles, sécurité aidant, prennent tôt le matin, la direction de ces espaces de détente et de loisir au grand bonheur de leurs enfants à la recherche d’air pur et de décor verdoyant, la tendance se confirme un peu plus d’année en année, ce qui témoigne d’un intérêt allant crescendo des riverains de la Mékkera pour le tourisme écologique de proximité.

Ce sursaut salvateur des citoyens pour la chose écologique, devrait être pris dans le bon sens car c’est l’occasion ou jamais pour les autorités chargées du secteur, d’accompagner cet formidable élan est ce, afin d’investir ces espaces pour les rendre sécurisés, attrayants, propres et répondant à un standard en matière de villégiature de proximité qui s’achemine petit à petit vers le tourisme écologique local.

Ces zones dites d’extension touristique, sont une aubaine pour ceux qui sont plongés dans le métier, à l’unique condition de savoir les utiliser à bon escient, la ville étouffe et ses habitants aussi, autant prendre le taureau par les cornes et anticiper l’avènement par le lancement de grands projets structurants dans le domaine du tourisme en extra-muros, le petit peuple n’a plus les moyens financiers pour se payer de bonnes vacances, qui d’année en année deviennent inaccessibles, et les enfants (le maillon fragile de la chaîne), ont besoin d’espaces pour s’épanouir et extérioriser leurs surplus d’énergie, c’est toute une stratégie à moyen terme qui devrait être pensée, étudiée et mise en branle dans l’intérêt général.

Fouad. H