mar. Jan 9th, 2024

Les assassins des deux enfants, Haroun et Ibrahim seraient connus.

L’horreur a encore frappé à Constantine, les deux enfants enlevés samedi à la ville de Ali-Mendjli (Constantine) sont retrouvés sans vie, égorgés et atrocement mutilés.

Deux individus fortement suspects seraient arrêtés par les services de sécurité, après que des témoins oculaires auraient aperçu un homme portant un sac noir qu’il aurait jeté sur le bord d’une chaussée avant de prendre la fuite au bord de son véhicule,  le sac en question contenait le corps découpé en morceaux de l’un des deux enfants, quant au second corps il fut découvert quelques heures plutard et qui aurait subi les mêmes atrocités que le premier.

Selon certaines indiscrétions, Haroun (10 ans) et Ibrahim (9 ans) auraient été enlevés par des résidents de leur entourage familial, autrement dit, si ces informations venaient à être confirmées par les chargés de l’enquête, ce double crime odieux serait commis au titre de délire passionnel voire même paranoïaque.
Ce double crime odieux et infâme que rien au monde ne peut justifier commis sur des enfants en bas âge, innocents et angéliques a jeté un profond émoi dans toute la région voire toute l’Algérie et a remis sur la scène nationale l’épineuse conduite à tenir devant des monstres d’un autre âge qui apparemment n’ont pas de limite à leur besogne barbare,  et par la même la possibilité de durcir la sentence pénale à leur encontre voire même réactiver la peine capitale.
Ces crimes d’une autre époque qui deviennent de plus en plus fréquents sur le sol d’un pays qui en était jusque-là épargné, sont faut-il le rappeler dans 90% des cas de crime passionnels et de délire paranoïaque, des voisins, des amis de la famille voire même des membres de la famille qui le temps d’une rage de vengeance ou d’un rendement de compte commettent l’irréparable en osant égorger et mutiler de petits corps avec sang froid  et indifférence et qui le plus souvent par manque de preuves tangibles ils échappent au châtiment de la justice et persiste à vivre dans l’impunité.

Ce énième crime commis sur le corps de deux enfants nous interpelle plus que jamais afin de tirer la sonnette d’alarme, pour agir fermement contre les tueurs d’enfants dans l’esprit d’une justice correcte mais avec des peines lourdes et qu’aucune circonstance atténuante ne leur soit accordée.

Après ces deux crimes crapuleux commis à Constantine, la question serait de savoir où va l’enfance en Algérie ?

On vient de l’apprendre, les deux criminels seraient:

Mami Yacine âgé de 38 ans et son acolyte Gouassem Liamine âgé de 28 ans, tous deux des repris de justice notoires, il semblerait que les deux victimes auraient subi des violences sexuelles avant d’être assassinés par strangulation et leur corps atrocement découpés en morceaux.

Une conférence de presse sera tenue incessamment par le procureur de la République auprès du tribunal de Constantine, pour donner plus de précisions sur ce double crime crapuleux.

Fouad .H