mar. Jan 9th, 2024

Les instructions du premier ministre pour des villes propres, sont sérieusement compromises à Sidi-Bel-Abbés : la ville s’enlise dans l’insalubrité publique.

ordures à benhamouda Les responsables de l’environnement de la wilaya de Sidi-Bel-Abbés ont dans une récente déclaration à la radio locale, fustigé les chargés communaux de la collecte des ordures ménagères à travers tous les secteurs de la ville essentiellement durant le mois sacré du ramadhan, une façon à eux de se laver les mains et par la même occasion pointer du doigt les véritables coupables d’une situation chaotique que connait le ville depuis plusieurs mois.

Questionnés souvent lors d’émissions radiophoniques sur le pourquoi de ce malheureux devenir, les élus locaux parfois se déclarent incapables de subvenir aux besoins de la salubrité publique d’une ville qui s’est étirée des quatre points cardinaux par manque de matériels adéquats et de ressources humaines, parfois ils tentent de justifier l’injustifiable par le non sérieux des soumissionnaires privés car parait-il, ils étaient en fin de contrat et que l’erreur des clauses des cahiers des charges n’étaient pas clarifiées au départ.

Aujourd’hui, les nouveaux soumissionnaires ayant décroché la quasi-totalité du marché sous les nouveaux cahiers des charges ratifiés en bonne et due forme sont bien en action, de même que la nouvelle équipe qui siège à l’APC vient d’acquérir un quota de matériels flambant neuf destiné à la collecte des ordures ménagères et pourtant, la ville avec ses 7 zones continue de vivre le calvaire, les cités, les espaces et les rues jonchent d’ordures de tous genres, créant un état de pollution environnemental sans précédent et menaçant la santé publique de tous les habitants de la Mékkera, ajouter à cela, les incinérations clandestines observées ici et là en plein tissu urbain et souvent commises par des éboueurs chargés du nettoiement des rues.

Le temps a passé depuis la dernière instruction du premier ministre, Abdelmalek Sellal sur l’urgence du moment à savoir : la salubrité publique des villes Algériennes en déclarant la guerre aux ordures, coute que coute, de jour comme de nuit et par tous les temps, or ce que le commun des citoyens observe quotidiennement à Sidi-Bel-Abbés, c’est tout à fait le contraire, chaque jour que dieu fait apporte son lot de désolation malgré les bonnes intentions et les directives fermes données par le chef de l’exécutif à ses subordonnés, indéniablement la machine semble rouillée pour ne pas dire en panne, sa mise en branle nécessite des mains noirs, et une vision clairvoyante quant à son hypothétique réussite, elle sera tributaire de fortes sueurs.

 La gestion communale en matière de la collecte des ordures est une affaire de savoir-faire, d’expérience et de maitordures à hasnaouirise, puis de matériels et de ressources humaines, le manque de planification à moyen terme et à long terme à fait qu’un camion ou similaire sera dans l’obligation de faire 7 km depuis le parc communal pour arriver à Benhamouda faire la collecte en cas d’absence d’un soumissionnaire privé, ceci n’est pas du tout normal, on aurait pensé bien avant à laisser des assiettes foncières autour des grandes cités pour réaliser un parc de stationnement pour véhicules de la commune, ceci dit, il serait temps peut-être pour envisager un plan Marshal afin de sauver la ville de Sidi-Bel-Abbés de la grande pollution et de l’insalubrité publique dans lesquelles elle s’enfonce chaque jour un peu plus.

Fouad. H