SBAIYA 2013, une soirée ramadanesque d’artistes et pour les artistes.

 A l’initiative de l’association culturelle « Béni Amer » et en collaboration avec un conglomérat de groupements culturels    agissant au niveau local, une soirée-rencontre nommée « SBAIYA » entre les différents artistes que compte la Wilaya a été organisée le soir du 19 juillet à partir de 22 h 30, avec la participation d’un parterre d’artistes connus sur la scène le la Mékkera et un public composé en partie de jeunes .

Parmi les participants aux festivités, on citera Mohamed El Abbassi,  le groupe ghawa de Gambetta, Kada Bensmicha, Hanitet Mokhtar et son fils, Guater Mahieddine, cheb Mimoun El Abbassi, Assou ainsi que des groupes invités à cette soirée venus de Mostaganem et Relizane,  et bien d’autres, sous une tente dressée en plein air dans le jardin de la maison de culture, l’animateur et l’initiateur de Sbaiya, Kazouz Mohamed en   fin connaisseur, a mené les festivités de cette première journée en main de maître  joignant l’utile à l’agréable en donnant l’occasion au monde artistique belabbésien de se retrouver le long d’une soirée musicale pour discuter sereinement de leurs préoccupations et d’échanger les idées porteuses pour un avenir meilleur, tout en retrouvant leurs public de toujours. 

Les ténors de cette soirée ont eu à égayer l’atmosphère et enchanter un public à majorité masculine tout en donnant l’occasion à de jeunes formations plongées dans l’art du comique ou de la musique qu’elle soit du répertoire bédouin traditionnel ou celui moderne, une opportunité de choix pour se lancer sous de bonnes auspices et de se faire connaitre du grand public.

 Cette SBAIYA, dans sa 4^ème édition, sera également organisée le vendredi prochain (26 juillet) à la place de TAHTAHA et le vendredi 02 août à la maison de culture Kateb Yacine, cette initiative louable a pour mérite d’avoir débuté lors de sa première édition avec seulement 5 artistes et pour une seule soirée, aujourd’hui le nombre d’artistes ayant adhéré à l’initiative est beaucoup plus important et les festivités s’étalent sur 3 à 4 soirées. 

L’idée en elle-même est très porteuse car en plus d’une rencontre conviviale au tour d’un bon « sfouf » et un savoureux thé à la menthe, la composante humaine du monde artistique de la Mékkera se consolidera un peu plus afin d’éviter les rivalités stériles morbides et par la même occasion donnera le bon exemple à la génération montante pour lui permettre d’avoir confiance en elle pour se lancer dans un monde qui sera parsemé d’embûches .

Bonne chance à cette bonne initiative, dans l’espoir de voir de nouvelles stars briller dans le ciel de p’tit Paris.

Fouad. H