28 septembre 2024

Trop de peur que de mal, des pluies torrentielles s’abattent sur Sidi-Bel-Abbés et ses environs.

036 La période automnale est bel et bien là, elle s’est entamée durant l’après midi de ce lundi 09 septembre 2013 par une averse orageuse parsemée 037 de grêlon par moment et par endroit sur la Wilaya de Sidi-Bel-Abbés ainsi que sa région Sud et Sud-ouest, même si ce changement brusque dans les conditions météorologiques est prévisible en fin de saison estivale, ces pluies qualifiées de diluviennes ont touché le centre et une grande partie de l’Ouest Algérien, pour ce qui est de la ville de la Mékkera, aucun dégât matériel n’a été signalé pour le moment et le risque de l’inondation de la ville n’est plus d’actualité puisque le cours le l’Oued à été dévié depuis sa partie Sud vers le Nord en shuntant les 17.8 km qui traversent la ville de part en part, reste quelques points constatés là et çà, où une stagnation anormale d’eau pluviale a pu provoquer des désagréments aux piétons et aux usagers de la route, ces stagnations sont dues à priori à l’obstruction des avaloirs et caniveaux qui semble-t-il n’ont pas été curés à temps en prévision de telles précipitations, ainsi que par les déchets solides (bouteilles en plastique, cartons d’emballage, sachets de tout genre voire même des agrégats de constructions inachevées) qui sont jetés à même le sol par des citoyens en manque d’éducation civique et environnementale.

044 L’orage en question qui s’est abattu d’une manière brusque est arrivé du Sud-ouest, touchant en première intention la région Sud et Sud-ouest 047 de Sidi-Bel-Abbés, c’est ainsi que la route nationale n° 92, reliant la Wilaya de Saida à celle de Sidi-Bel-Abbés a connu des débordements de crue charriant boue et cailloux freinant ainsi le flux circulatoire sur cet axe routier stratégique, de même que le chef-lieu de daïra de Belarbi (ex : Baudens) a connu un mouvement de panique sans précédent de sa population prise de court par une pluie dense qui au bout de quelques minutes a formé des cours qui se sont dirigés à vive allure (pente aidant) droit vers le village en question, leurs salut n’a été possible que grâce à l’arrêt de cette pluie torrentielle, qui rappelons-le sous d’autres cieux rime toujours avec bonheur, aisance et quiétude en ces temps de stress hydrique et où l’eau sera probablement, dans quelques années au centre d’une troisième guerre mondiale.

Fouad. H                    

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