Un projet à la cité de « Pont-Perry » décrié par les habitants : décidemment rien ne va plus à la D.U.C de Sidi-Bel-Abbés.
Les projets se multiplient et les aberrations aussi, des projets étudiés hâtivement et lancés précipitamment sans aucune concertation avec la société civile à travers ses comités de quartiers, après avoir dénoncé le massacre à ciel ouvert à la cité des frères Adnane au rocher, voila un autre exemple d’un autre projet mais cette fois ci à la cité du 1er novembre 54 communément connue sous le sobriquet de la cité de Pont-Perry, où la direction de l’urbanisme et de la construction (D.U.C) après avoir commis des erreurs monumentales lors de l’attribution des travaux de réfection des toitures de l’ensemble des bâtiments à une entreprise « suspecte » et que ces travaux se sont avérés catastrophiques et à refaire de bout en bout, après un rapport établi par les services du CTC sur instruction de l’ex chef de l’exécutif, cette affaire scandaleuse qui engage la responsabilité directe de la D.U.C est actuellement entre les mains de la justice après un long parcours du combattant des victimes de cette mascarade, donc cette même direction persiste à refaire les memes bêtises en tentant d’imposer aux habitants de la cité de Pont-Perry un projet d’aménagement urbain mal réfléchi et voué à l’échec avant même sa naissance, de quoi s’agit-il en fait ? 
Aujourd’hui, nous avons été informés par le comité de ce même quartier, qu’une entreprise qui est retenue par la D.U.C est venue déposer des palettes de pavé pour entamer les travaux d’un aménagement urbain de la cité que les habitants refusent de fond en comble pour des raisons qui n’ont pas hésité à nous les énumérer, c’est ainsi que les représentants des habitants nous montrent une canalisation d’évacuation des eaux pluviales (voir photo) qui est totalement obstruée suite à des rejets de béton d’un projet immobilier mitoyen (projet Boudkhil) et que la D.U.C ignore et sur laquelle, elle compte déposer un pavé « hydrophile », car à la première pluie, la cité sera inondée et le pavé choisi craquera sous les pieds des piétons, alors que dire des voitures qui seront amenées à emprunter le même chemin ?
Les représentants des habitants ont opposé leur refus catégorique pour un tel projet qui ne sera qu’un gaspillage de plus, ils ont demandé à ce que ceux qui ont opté pour de tels travaux, prennent la peine de sortir de leurs bureaux pour venir constater in visu l’amer réalité sur le terrain et écouter un peu ceux qui sont concernés en premier lieu et de ne pas s’entêter à lancer des projets mal réfléchis mais joliment présentés sur papier. 
En contre parti, pour ne pas être étiquetés de réducteurs, les membres du comité de quartier ont exigé d’abord la réfection de la canalisation obstruée, ensuite poser ce genre de pavé « imposé », seulement le long des trottoirs aménagés pour piétons, quant à la partie carrossable, la D.U.C aura à choisir entre, soit à une opération de bitumage soit à une autre qui consiste à poser du béton d’une couche d’au moins 15 cm avec son trie-à-souder, c’est les seules conditions pour lesquelles un travail sera jugé viable est rentable pour tout le monde, une belle leçon de civisme et de savoir-faire que viennent de donner un groupe de retraités à une direction qui par l’accumulation d’erreurs et de bêtises sonne le glas de 200 milliards de centimes alloués par l’état pour l’aménagement de toute la ville, une somme colossale qui va attirer beaucoup de convoitises et qui nécessitera une gestion rigoureuse, des Hommes probants et des mains propres.
Il n’est un secret pour personne que trop d’argent attire la convoitise de gens pas toujours honnêtes qui pour profiter de cette cagnotte seront prêts à recourir aux méthodes condamnables de la corruption, des affaires qui se traite à coup de centaines de millions de centimes dans des lieux de débauche, ni le corrompu sera en mesure de contrôler le travail de son associé dans le crime et le corrupteur sera dès le départ tenté par la triche vu que celui qui sera chargé de lui 
libeller le chèque est déjà acquis à sa cause.
Maintenant qu’un nouveau chef de l’exécutif est là, tous les regards sont braqués sur lui, car certainement il est déjà mis au parfum sur certaines personnes qui sentent mauvais, et ce n’est pas avec de tels médiocres que la ville de Sidi-Bel-Abbés va connaitre la modernité et le développement durable, les citoyens de la Mékkera attendent avec impatience le coup de pied dans la fourmilière qui sera donné certainement par le nouveau Wali.
Fouad. H
