28 septembre 2024

200 Voyageurs à bord d’un autorail de 17 Milliards, conduit par un seul mécanicien : et si ce conducteur viendrait à avoir un souci de santé ?

Oui, ce n’est pas une blague de mauvais gout en ce début d’année de 2014, mais c’est bien la triste vérité d’une situation qui a été confirmée par le chargé de l’enquête de l’accident mortel survenu le mardi 31 décembre vers midi à hauteur de la station de voyageurs d’el «Ghalmi» et où un jeune de 22 ans a été heurté latéralement par le train causant son décès immédiat.

train uneLe chargé de l’enquête, s’est retrouvé dans une situation inconfortable de pouvoir mobiliser le train pour deux heures et ce, pour les besoins de l’enquête car il fallait accompagner le mécanicien (le conducteur du train) pour une prise de sang afin de s’assurer qu’il n’était pas sous l’effet de l’alcool ou d’un quelconque autre hallucinogène, plus grave encore, de retour, le conducteur sous le choc de l’accident mortel a refusé de faire le voyage et conduire le train jusqu’à sa destination finale, il a fallu lui donner une bonne raison pour lui remonter le moral et l’encourager à reprendre son poste par défaut de remplaçant.

 

Une situation étrange où la responsabilité de la SNTF est entièrement engagée, car comment peut-on ne pas prendre en considération le risque de soucis auxquels sont exposés tous les êtres humains ? Et si par malheur le conducteur du train arrive à faire un malaise ou sera terrassé par une crise cardiaque quelles seront alors les conséquences ?

Il est extrêmement grave de sous estimer de pareils risques et exposer la vie de 200 voyageurs avec tous les autres dégâts collatéraux qui en découlent pour une simple question d’économie. On ne badine pas avec la vie des citoyens de même qu’il serait condamnable d’agir de la sorte et avec une telle légèreté, il serait temps de corriger cette aberration afin de préserver la vie des voyageurs et le matériel de la société nationale des transports ferroviaires.

Fouad. H     

 

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