27 septembre 2024

L’association « Amel Elyatim » fête ses 4 ans : un parcours sans fautes dans l’aide des orphelins démunis.

L’association « Amel Elyatim » a été créée le 06 Mars 2010 et autorisée par un agrément de la wilaya, à exercer dans la légalité, le 26 Aout 2010, son siège est à la cité des 157 logements à Maqam Echahid à Sidi-Bel-Abbès, parmi ses objectifs nobles figure à la première loge, l’aide à l’orphelin démuni, au sein de sa famille et ce, sur le plan éducatif, sanitaire mais aussi matériel quoique, l’idéal serait de trouver pour cet orphelin en difficulté, un « Kafil » qui puisse le prendre en charge matériellement de façon continue jusqu’à l’âge où il aura développé ses propres ailes pour planer en toute quiétude, c’est un idéal de réalisation difficile (mais pas impossible), pour lequel l’association « Amel Elyatim » mène un combat au quotidien, rude et sans relâche qui au bout de 4 ans a abouti à un bilan plus qu’honorable, il serait qualifié d’excellent et sans fautes pour l’évidente raison que ce n’est pas donné à tout le monde d’aller enquêter et frapper aux portes pour habiller un orphelin, pour subvenir aux besoins d’un ventre creux, pour effacer ses larmes et faire éclore en lui le sentiment d’être pris en considération, de l’accompagner dans sa scolarité, de l’orienter pour une formation, de lui trouver un emploi pour le rendre autonome, d’être près de lui dans les occasions de fête, de rentrée scolaire ou des vacances, enfin d’être là, à chaque fois que le besoin le nécessitera et ce, conformément aux idéaux et princeps de la religion musulmanes mais également dans le but noble et humanitaire de venir en aide à une frange de la société qui le temps d’un aléa voit leur vie basculer vers des horizons sombres.

Le combat au quotidien de ce collectif féminin qui est à la tête de cette association depuis plus de 4 ans, est à saluer et à méditer, car en dépit des multiples contraintes, elles arrivent, tant bien que mal, à tenir le gouvernail d’un bateau qui loin de chavirer, tangue sous la houle d’une mer agitée par les larmes et les souffles d’orphelins qui, de plus en plus nombreux, crient leur détresse dans une société en pleine décomposition, métamorphosée par des mutations hybrides à caractère égoïste et minée par le matériel, ces dames font un travail sur le terrain qui à féliciter mais surtout, qui est à encourager, les âmes charitables, les bienfaiteurs, les nantis, les entreprises, banques et industriels au même titre que les aides de l’état doivent s’orienter, entre-autres, vers ces associations qui veillent sur le citoyen de demain, l’acte de bienfaisance doit-être à outrance est sans retenue envers celles et ceux qui sont dans le besoin vital et en premier lieu de cette composante, les orphelins, car nul n’est à l’abri d’un tel cas de figure.

Pour joindre l’utile à l’agréable, l’association « Amel Elyatime » a pris l’initiative de célébrer son 4ème anniversaire en présence de ses adhérents, une petite réception a été organisée pour l’occasion, à la salle Adda Boudjellal, en présence de la presse locale (échos et sba.news), du représentant d’un organisme donateur (banque société générale), du président de jeunesse volontaire, M. Ayadoune Sid Ahmed, de donateurs anonymes, des membres de la société civile active, d’invités d’honneur et un parterre d’adhérents composé essentiellement de femmes et d’enfants, durant cette réception et après des allocutions visant à donner un bref aperçu sur le bilan de leurs activités depuis ce mois de ramadhan, le staff de la dite association a procédé à la distribution de cadeaux en faveur d’enfants orphelins ayant réussi leur examen des trois paliers (5ème, BEF et BAC), les donateurs anonymes, la banque « société générale » et l’association « Amel Elyatim » ont opté pour le choix de montres comme cadeau pour les lauréats de la 5ème, des portables pour ceux du BEF et des tablettes pour ceux du BAC.

Enfin de cette cérémonie organisée par Mesdames, Bouchentouf (présidente), Belabbès, Flih, Benyahia, Bouassem, Saoudi, Bensakrane, Melle Berradia et M. Gherbi, Meradi et Ziane, l’assistance a eu à ouïr une intervention de la présidente axée sur la nécessité de veiller et de faire apprendre à leurs enfants en bas âge, les bonnes manières et les bons gestes pour protéger l’environnement mais également de penser aussi à orienter leurs progénitures non scolarisées à intégrer les centres de formation professionnelle de ne pas les laisser livrés à eux-mêmes aux dangers de la rue.

O. Abbès             

        

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