Le consulat Marocain à Sidi-Bel-Abbés est mis sous surveillance policière renforcée par mesure de sécurité et à titre préventif.
L’on apprend, d’une source généralement crédible que depuis le vendredi soir les consulats marocains à Oran et à Sidi-Bel-Abbés ont été mis sous surveillance policière renforcée par mesure de sécurité et à titre préventif, suite au fâcheux incident qu’a connu l’ambassade de l’Algérie à Casablanca.
Ce renforcement policier du consulat marocain situé en plein centre-ville et de ses alentours immédiats s’est fait d’une manière discrète afin de ne pas attirer l’attention des riverains mais également dans le but de prévenir d’éventuelles représailles à l’agression marocaine contre l’ambassade et l’emblème nationaux à Casablanca.
Ceci étant, il est à signaler qu’en dépit de l’agression marocaine contre les symboles de la souveraineté nationale, les algériens ont affiché leurs mécontentements dans le calme et dans les bonnes manière d’un peuple éduqué et civilisé sans tomber dans la bassesse des coups bas, la preuve en est qu’aucun marocain résident en Algérie n’a été bousculé et que les deux consulats n’ont connu aucun incident même mineur, les choses sont restées normales 3 jours après l’incident de Casablanca.
Sans rentrer dans les détails d’un tel geste de la part des frères marocains à quelques heures de la célébration du premier novembre si cher aux Algériens, notre immuable voisin de l’Ouest a commis une erreur monumentale qu’il aurait pu éviter en empêchant que l’ambassade algérienne ne soit attaqué et l’emblème agressé au vu et au su des représentants du régime monarchique… le sang froid de l’Algérie et sa sagesse à traiter cette agression par les moyens pacifiques et par la voie diplomatique a conduit le roi du Maroc à faire ses excuses publiquement à la partie Algérienne afin de clore cet incident, même si depuis plusieurs mois déjà ce même voisin a emprunté un chemin dangereux, celui des provocations et des vociférations belliqueuses qui feront du Maroc le perpétuel perdant.
Fouad.H
