Visite d’inspection inopinée du wali au centre de santé de la cité « Sorecor » : une première pour un chef d’exécutif.

 En ce deuxième jour de mois de novembre qui est aussi une journée de repos hebdomadaire, le chef de l’exécutif de la wilaya de Sidi-Bel-Abbés à effectué, à la surprise générale une sortie imprévue à destination du centre de santé de la « Sorecor-Bremer » et leurs alentours, pour s’enquérir de l’état des lieux, de la qualité de prise en charge des patients au sein de cet établissement sanitaire ainsi que des conditions d’exercice du corps médical et paramédical, ceci est arrivé pour la première fois et c’est une première dans les annales des walis.

Signalons de passage, que ce centre de santé a été maintes fois décrié par la société civile à la demande des habitants qui ne cessent d’endurer le calvaire quant aux conditions d’accueil et de travail très médiocres dues à l’exigüité du logement (f3) qui a été aménagé provisoirement pour la circonstance mais il se trouve avec le recul qu’il s’est installé dans la durée, ce centre de santé a fait aussi le mois de juillet 2013 la UNE de notre journal sous l’intitulé de : « un centre de santé pas très aux normes : les risques de contamination sont omniprésents » (voir l’intégralité de l’article plus bas), mais ce qui reste étonnant serait cette commission dépêchée par le ministère de la santé pour inspecter ces infrastructures et qui semble n’avoir rien vu, par contre aujourd’hui le wali n’a pas été du tout content de l’état dans lequel a trouvé ce centre de santé, il aurait donné des instructions fermes aux responsables pour y remédier sous 48 h, des instructions qui ont conduit  l’O.P.G.I et la direction de santé à travailler d’arrache pied jusqu’à une heure tardive, pourtant il était de leurs devoirs d’œuvrer dans ce sens sans l’intervention du wali. 

Néanmoins, nous sommes presque certains que le wali n’a pas été informé de l’existence d’un énorme stock de dossiers médicaux de la C.N.A.S.A.T entassés dans un local mitoyen sans qu’aucun vigile ne soit affecté pour le gardiennage du lieu, ce qui représente un énorme danger pour les habitants des immeubles en cas d’incendie.

Nous vous tiendrons informé des suites de cette affaire.

Fouad. H     

(Voici l’article publié le mois de juillet 2013)

Un centre de santé pas très aux normes : les risques de contamination sont omniprésents.

  Lors d’une récente investigation à la cité des 1500 logements située au « Sorecor », pour un tout autre sujet, nous avons été   surpris de voir un tas de déchets déposé à ras le sol auprès de l’unique entrée de ce F3 transformé pour la circonstance en un centre de santé de proximité destiné « provisoirement » aux habitants des cités de la Sorecor et de la Bremer, afin de subvenir à leurs besoins en matière de santé.

Or, les habitants des 1500 logements, ceux des 380 logements et des 104 logements sont unanimement mécontents de ce centre qui rappelons-le, n’est qu’un F3 situé au RDC d’un immeuble à 5 étages qui a été aménagé pour accueillir plusieurs services à savoir : un bureau d’accueil, une salle pour les consultations de médecine générale, une autre pour la sage-femme, PMI et les vaccinations et une salle pour la consultation et soins dentaires, quant à la cuisine, elle sert pour les actes paramédicaux divers et la stérilisation du matériels. 

 Ce centre de santé quoiqu’exigu, arrive tant bien que mal à répondre aux besoins des habitants de toute une localité en matière   médicale mais malheureusement dans des conditions de confort absentes (car la salle d’attente est inexistante et c’est le couloir et l’extérieur du centre qui servent de lieu d’attente par tous les temps), mais surtout dans des conditions de salubrité,   d’hygiène et d’asepsie qui ne répondent plus aux règles et normes exigées pour de telles structures de soins médicaux, ceci étant, la petite cuisine ou labo, qui sert de lieu de soins, d’injections et de stérilisation du matériels dentaires et gynécologiques, abrite une descente de canalisation en tuyau PVC de moyen calibre des eaux usées de toute la colonne de l’immeuble, cette canalisation est souvent sujette à des fuites causant des dommages et rendant le lieu impropre à l’accomplissement d’actes ayant relation directe avec le corps humain.

  Le médecin chef, qui a bien volontiers accepté de nous recevoir dans son bureau, nous a confié que le corps médical affecté à ce  centre, consulte en moyenne 55 malades par jour de 08 h à 12 h mais dans des conditions qu’il qualifie de déplorables, quant au chef de service, en occurrence B. Amine, il nous dira que ce centre rencontre une nuée de difficultés qui entravent son bon fonctionnement à l’exemple des états d’urgence, du comportement agressif de certaines personnes envers le personnel et l’état de la proximité de ce centre qui est envahi par les déchets et les ordures.

En fin de reportage, nous avons eu à écouter les doléances des habitants de la dite cité, représentés par Messieurs : B.M, M.A et B.K qui se sont plaints de la situation qu’endurent chaque jour les patients qui viennent solliciter des actes médicaux malgré la bonne volonté de tout le personnel affecté à ce centre, ceci leurs fera dire que la direction de la santé et de la prévention de la Wilaya de Sidi-Bel-Abbés est interpellée par toute une population afin qu’elle puisse prendre les mesures adéquates en lançant le projet de construction d’un nouveau centre de santé plus spacieux et répondant au nombre d’habitants et aux normes sanitaires requises puisque l’assiette foncière (terrain) lui a été réservée depuis plusieurs mois déjà.

Fouad. H