mar. Jan 9th, 2024

Le premier ministre, Abdelmalek Sellal serait-il annoncé incessamment au chevet de la Mékkera ?

Selon certaines indiscrétions qui restent au stade de faits probables et qui nécessitent confirmation, le premier ministre, Monsieur Abdelmalek Sellal serait annoncé en visite officielle de travail et d’inspection dans la wilaya de Sidi-Bel-Abbés à une date qui serait celle de l’après 26 septembre, où le chef de l’état entamera publiquement son entrée politique après une longue période d’éclipse suite aux désagréments d’un souci de santé et où il présidera un conseil des ministres qui sera des plus longs vu les derniers changements opérés au niveau de l’exécutif ainsi que le cumul d’importants dossiers qui relèvent des prérogatives exclusives du président de la République.

Cette visite de travail du premier ministre à la wilaya de Sidi-Bel-Abbés qui sera vraisemblablement précédée par celles de 2 ministres, rentrerait dans le cadre de l’inspection des programmes lancés dans les différents secteurs d’activité, leurs taux d’avancement, les difficultés rencontrées mais surtout de s’enquérir d’éventuels retards enregistrés dans l’exécution du programme du président de la République à 6 mois de la fin de son mandat, Monsieur Sellal aura l’occasion probablement d’annoncer l’octroi d’autres projets à cette wilaya qui, faut-il, le rappeler de part sa position géostratégique, elle reste un pole universitaire par excellence, une base d’industrie électronique et de montage de machines agricoles en sus de son atout majeur connu depuis jadis, celui agricole, une rallonge budgétaire pourrait être envisagée pour booster l’élan de développement que commence à connaitre la wilaya depuis l’arrivée à la tête de l’exécutif local, le nouveau Wali.

Il est indéniable de constater que la wilaya de Sidi-Bel-Abbés a connu un sérieux retard dans l’exécution de son programme de développement, tout secteur d’activité confondu, le commun des riverains de la Mékkera est aujourd’hui conscient et convaincu que leurs ville classée en fin des années 80, la plus belle ville d’Algérie ne l’est plus aujourd’hui malheureusement, en ces 10 dernières années Sidi-Bel-Abbés est qualifiée par ses propres habitants de ville malpropre et ce, pour des raisons multiples, complexes et parfois contradictoires, les cités et les rues sont envahies par les ordures de tout genre, les espaces verts manquent cruellement, les aires de jeu et de détente sont devenues un caprice de dieu, les cités dortoirs construites à la hâte et sans respect des critères modernes en normes urbanistiques donnent à l’environnement un paysage hideux, cet environnement se pollue crescendo, une ville qui s’étouffe un peu plus chaque jour que dieu fait à cause entre autres à un plan de circulation qui s’éternise à voir le jour, un centre-ville qui menace ruine, un patrimoine architectural laissé à l’abandon par manque d’initiative sérieuse d’entreprendre, une assemblée populaire hétéroclite qui patauge dans la boue de l’insuffisance et du manque flagrant de savoir-faire, de savoir gérer et de savoir entreprendre, une jeunesse qui ne sait à quel sein se vouer pour voir une lueur d’espoir d’arriver un jour à trouver un poste de travail et fonder un foyer, une délinquance galopante qui parfois donne froid dans le dos, une drogue qui se banalise à chaque coin de rue guettant une jeunesse aux abois et menaçant les fondements mêmes de la nation, des projets d’aménagement réalisés d’une manière expéditive et décriés par les citoyens, des responsables qui continuent de faire des affaires de l’état leurs propres affaires…et…la liste reste malheureusement longue.

Aujourd’hui, il faut que ça change, il faut rompre définitivement avec la médiocrité, le temps est précieux et on a plus le droit à l’erreur, une nouvelle dynamique est en train de voir le jour en haut lieu de l’exécutif, le ménage partiel a été opéré avec succès il en reste d’autres, seul le futur nous le précisera mais une chose est certaine, le vent du changement à bel est bien soufflé ca ne sera pas un sirocco mais bien une brise au grand bonheur des « titis » belabbesiens.

Fouad. H