Une instruction, un homme et de l’argent : c’est la triade qui va sauver le poumon de Sidi-Bel-Abbés, qu’est le jardin public.
Instruction fut donnée par le nouveau wali de Sidi-Bel-Abbés pour sauver l’unique grand jardin public de la ville de l’abandon et de la mort lente, un sauvetage qui doit obligatoirement passer par une réhabilitation saine et un aménagement réfléchi, un sauvetage qui nécessitera également l’intervention d’une main experte sous les auspices d’une matière grise acquise à la cause et d’un érudit en matière écologique et environnementale très au fait du monde de la faune et la flore. Suite à l’instruction du wali, une commission de l’assemblée populaire de wilaya (A.P.W.) chargée de l’environnement s’est rendue sur les lieux du jardin public en ce matin du dimanche 22 septembre dans le but de s’acquérir de l’état des lieux, des préoccupations de ceux qui sont en charge de cette lourde mission et de s’informer des besoins du jardin en matière de financement même si, une fiche technique est déjà élaborée en fonction des descriptifs dont aura besoin cette réhabilitation pour une valeur estimée à 5 milliards de centimes.
Cette commission a tenu une séance de travail au sein des bureaux du jardin public, à la fin de laquelle une visite fut organisée à l’honneur des membres présents afin de constater de visu l’amélioration de l’état du site et d’évaluer les efforts consentis par le délégué communal en la personne de Monsieur Fizazi Guendouz et son personnel en dépit d’une absence manifeste de moyens humains qualifiés et de moyens matériels adéquats.
Lors de cette séance de travail, plusieurs interventions se sont faites autour de la dégradation du cadre de vie du citoyen et de l’état de l’environnement en général, un constat amer qu’il faut solutionner à brève échéance même si la mission semble ardue et les taches difficiles, mais pour un début une enveloppe de 800 millions de centimes fut accordée à la direction de l’environnement pour améliorer et créer des espaces verts à travers les quatre points cardinaux de la ville et ce, afin de redorer le blason d’une ville dont l’icone de marque fut ternie par des années d’insalubrité.
La société civile par ses représentants a tenu à attirer l’attention des membres de la commission sur la nécessité de veiller à la sécurité des visiteurs de ces lieux par tous les temps, de lancer des compagnes de sensibilisation destinées au large public afin de préserver ce poumon de la ville, d’organiser des festivités culturelles, sportives et éducatives et pourquoi pas penser dès maintenant à former de jeunes jardiniers pour s’atteler aux besoins de tous les espaces verts de la ville.
Abbes. O
