Tramway de Sidi-Bel-Abbés : les choses sérieuses commencent.
Une commission de recensement des commerces qui seront lésés dans leurs activités, une fois que le lancement des travaux du tramway sera effectif, est à pied d’œuvre depuis plusieurs semaines déjà, au jour d’aujourd’hui, ce sont quelques 800 bénéficiaires qui seront appelés à fournir un dossier pour pouvoir bénéficier des dédommagements suite aux multiples désagréments occasionnés par ce grand chantier à ciel ouvert que va connaitre les différents artères et boulevards de la ville.
Pour ainsi dire, les choses sérieuses ont bel et bien commencé pour ce grand projet structurant qui va coûter quelques 67 milliards de DA au trésor public, s’étalant sur une distance de 17.5 km pour un point de départ fixé au niveau de Sakia el Hamra ex : faubourg Thiers, le tramway de Sidi-Bel-Abbés servira les grandes agglomérations à l’exemple du centre ville et ses périphéries immédiates et la nouvelle ville de Sidi-djillali.
Programmés dans les tous prochains jours, les travaux vont durer 36 mois et seront réalisés par une société étrangère dont le nom sera connue la fin du mois en cours, cette entreprise aura à sa charge, la réalisation de 36 stations d’arrêt, 3 œuvres d’art, 4 échangeurs et un parc pour 30 wagons de tramway qui seront montés à l’usine de Annaba en joint-venture avec la société française Alstom.
Quoi que l’en puisse dire, il est indéniable que ce projet va avoir des retombées très positives sur le quotidien des habitants de la ville de Sidi-Bel-Abbés, en plus de son coté esthétique, le Tramway va permettre une meilleure fluidité des personnes, une qualité de service de transport en commun moderne et des opportunités d’emplois durables certaines, alors, autant prendre son mal en patience pour 3 ans afin d’espérer voir la cité de la Mékkerra gravir les échelons de la prospérité et de la modernité tant souhaitée par ses fils natifs et autres, que l’amertume rongeait de la voir se glisser progressivement vers les abîmes, suite à de l’incivisme de certains citoyens mais surtout suite à une gestion chaotique et un manque flagrant de savoir-faire de ses premiers responsables.
Karim. F
