lun. Jan 8th, 2024

La souffrance d’un peuple pour une mémoire collective.

A l’instar des wilayas du pays, Sidi Bel Abbes a commémoré le 77 -ème anniversaire des massacres du 08 mai 1945 dans la région de RAS EL MAA distante de 90 kms du chef-lieu dans la localité de Rjam Demmouch pour évoquer l’épisode sombre qui a marqué la mémoire algérienne. Sur place, le chef de l’exécutif  Limani Mustapha  accompagné de la famille révolutionnaire , des autorités civiles et militaires, du mouvement associatif  et les nombreux citoyens  se sont recueillis au carré des martyrs  de la daïra de RAS el MAA  qui fait office de place publique où une gerbe de fleur a été déposée  à la mémoire des martyrs de la  région, au cours de la cérémonie de recueillement, la fatiha du saint Coran a été récitée par l’imam  citant aussi les moments sanglants de la période coloniale qui ne s’effacera pas de la mémoire collective . Selon des sources historiques et des récits de la population locale, dans cette région des hauts plateaux  où la délégation s’est rendue au lieu-dit  « Hassi Benaceur »  creusé en 1945 pour développer la région mais qui, par la suite, sera détourné de sa vocation par le pouvoir militaire français  a été transformé  en  charnier  où pas moins de 1.000 cadavres ont été découverts au fond du puits  jetés dedans  sans aucune chance de vivre   après avoir été aménagé et équipé  de lames  sur son contour , selon les déclarations des témoins de la région ; il y a lieu de noter durant la période coloniale  l’armée française a installé tout près du puit  un poste  pour son centre de torture (Bguira oua bniatha),

en effet, nul n’en doute sur les témoignages accablants  des enfants de chouhadas de la région de revivre le passé d’une guerre,  s’exprimant entre l’effroi et larmes  des souffrances vécues de leurs parents  tortures et sévices  avant d’être

jetés au fond du puits « Benaceur »  l’un des gestes remarquables  qui a accompli un acte de courage  est celui  du chahid TOURABI Ahmed  les yeux bandés  sachant  qu’il allait subir le même sort que ses compagnons a emporté avec lui au fond du puit un officier et un soldat français ;   l’extermination de masse commise par l’armée coloniale française   dans le but de faire disparaitre  une population , a essayé à en faire dissimuler les preuves formelles de ses  crimes perpétrés . Face à cette mémoire la population de la région n’a pas oublié son passé, au lieu-dit « HASSI BENACEUR » où fût érigée une stèle commémorative à la mémoire des martyrs de la révolution algérienne.    le plus importants de l’histoire de la guerre l’Algérie qui ne s’effacera pas de la mémoire collective », restera une honte sur le front des forces coloniales et l’un des plus grands massacres qualifiés  de crime contre l’humanité de l’histoire contemporaine commis par la France contre les Algériens ».

O.Rayan